C’est le plus ancien monument de la cité. Dans son "Histoire illustrée des villes d’Auzances et de Crocq" (réédité par les Editions ACVAM, 2004), Ambroise Tardieu signale qu’en 1163 l’église St Jacques d’Auzances est donnée par l’évêque de Limoges, Gérald, au monastère d'Evaux, qui en gardera la possession jusqu’au XVIII° siècle.
La nef centrale, du XII° siècle, est romane, donc à voûte en "plein cintre" (c’est-à-dire en demi-cercle). Elle est prolongée par une travée plus basse qui, au XVI° siècle, a remplacé le choeur primitif, et par le chœur actuel. Ces deux parties sont gothiques, avec croisées d’ogives. Il en est de même des voûtes des bas-côtés, datées des XV° et XVI° siècles.
Au XVII° siècle, au sud (côté Rue de l’église) sont édifiées deux nouvelles chapelles : une dédiée à St Louis et l’autre à St Joseph (les fonts baptismaux actuels). Les colonnes galbées de cette dernière proviennent de l’ancien retable ; elles soutiennent les statues de Saint Jacques et de Sainte Anne, patrons de la paroisse (fêtés le dernier dimanche de juillet).
L’édifice n’a donc plus un plan en croix, mais plutôt celui d’une basilique romaine : c’est un rectangle que prolonge le demi-cercle du chœur à l’est, avec une excroissance rectangulaire au sud, composée des deux chapelles rajoutées au XVII° siècle.
Au fond de la nef, quatre épais piliers ont été construits au XIII° siècle pour soutenir le clocher. La partie supérieure de celui-ci a été refaite et surélevée en 1857, et on lui a rajouté une flèche. Il a fallu le réparer par suite de dégâts dus à la foudre, en 1955 et une nouvelle fois en 2005.
De 1962 à 1965, l’ensemble du bâtiment a connu une importante restauration : murs décapés, pierre de taille remise à nu, application d'un bel enduit blanc, installation de la sonorisation, enlèvement du retable (ses colonnes étant placées à l'entrée de la chapelle St Joseph, devenue fonds baptismaux), tableau de la "Descente de Croix" déplacé au fond de l’édifice, autel du chœur remplacé par l’actuel (en granit du Compeix), stalles en bois déplacées. L’esprit général de ces travaux a été de redonner à l’église sa simplicité originelle, en dégageant des éléments ajoutés, notamment le retable et la chaire ; et en remplaçant la cuve baptismale en marbre par une autre en granit. Ces changements matériels ont été réalisés à l’époque du concile Vatican II, qui prônait un retour spirituel aux origines de l’Eglise. Après ces travaux, le nouvel autel a été consacré par l'évêque, Mgr Guffet, entouré du curé le P. Tisthout, de ses prédécesseurs, des prêtres des communes voisines, et des autorités civiles, dont le maire M. Gory.
Cette église est ornée de remarquables fresques murales de style byzantin, réalisées en 1965 par Nicolaï Greschny (1912-1985), peintre d'origine estonienne. Elles représentent St Martial (fondateur et saint patron du diocèse de Limoges), St Michel, les apôtres, St Antoine et les principaux événements de la vie du Christ. La paroisse a financé ces fresques, qui créent une ambiance de prière et de recueillement dans le bâtiment, tout en attirant un public de connaisseurs et de touristes.
Photo 1 : La « Descente de Croix », copie d'une peinture murale de Daniel de Volterra (peintre italien réputé, ami de Michel-Ange), a été replacée dans l'église en octobre 2018 après restauration. La fresque murale originale, peinte vers 1545 sur des ébauches de Michel-Ange, puis détachée du mur et fixée sur un tableau en 1809, est dans l'église de la Trinité des Monts, à Rome.
En savoir plus sur Daniel de Volterra, sur l'original et les (nombreuses) copies de cette oeuvre d'art exceptionnelle.
Photo 2 : vue du clocher.
Photo 3 : fresque de la Nativité par Nicolaï Greschny : au centre, l'enfant Jésus couché dans la mangeoire, réchauffé par l'âne et le boeuf ; en bas à gauche, St Joseph et la Ste Vierge ; en bas à droite, les bergers (dont un qui joue de la flûte) ; en haut au centre, un ange ; en haut à gauche, les trois rois mages.
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Cette charmante chapelle, remarquablement restaurée en 2023-2024, est coiffée d’un modeste clocher en bois, recouvert de bardeaux de châtaignier. A l'intérieur, un retable en bois surmonte l'autel. Les statues et peintures représentent surtout Ste Anne, Ste Marie et Jésus, mais on remarque aussi la présence d'une grande statue de St Roch.
L’historien Ambroise Tardieu date la chapelle du début du XV° siècle, période de grande dévotion à Ste Anne. Le chanoine Courteau pense même qu’elle remonterait au XII° siècle, un arc roman étant caché derrière le retable ; toutefois, dans cette hypothèse, la chapelle aurait "miraculeusement" échappé à la démolition intégrale d'Auzances par les troupes du Prince Noir en 1357 (pendant la guerre de Cent Ans). Située à un emplacement "stratégique" près de la rivière la Noisette et d'un carrefour routier, peut-être a-t-elle tout simplement pris la suite d’un sanctuaire plus ancien, détruit en 1357, mais dont certains éléments ont pu être récupérés pour la reconstruction ?
Ste Anne, épouse de St Joachim, était la mère de la Ste Vierge Marie. Mais, selon certaines traditions, elle serait aussi la grand-mère de l'apôtre St Jacques le Majeur, fils de sa supposée troisième fille Marie-Salomé, ce qui expliquerait qu’ils aient été choisis ensemble comme saints patrons d’Auzances. Ste Anne et St Jacques sont d'ailleurs représentés chacun sur un vitrail du chœur de la chapelle. (Dans cette hypothèse, St Jacques serait donc le cousin germain de Jésus, et l'on sait qu'à cette époque, les cousins étaient souvent appelés "frères" ; mais d'autres traditions prétendent que Ste Anne aurait eu une seule fille, la Ste Vierge Marie, et que le cousinage de Jésus avec St Jacques viendrait du côté de la famille de St Joseph...)
Aux XVI° et XVII° siècles, on a célébré dans cette chapelle des baptêmes de personnalités importantes d’Auzances ou d’habitants de proches villages (Les Farges, Le Monsenergue, La Mérodie, Trouchevent…).
Les dalles du sol recouvrent des tombes de prêtres inhumés aux XVII° et XVIII° siècles ; cette pratique a ensuite été interdite par un décret de Napoléon I° en date du 23 prairial an XII, c'est à dire du 12 juin 1804 (Napoléon était empereur depuis le 18 mai 1804, bien que son sacre n'ait eu lieu que le 2 décembre 1804), et les prêtres furent désormais enterrés au cimetière, situé... juste en face, de l'autre côté de la rue.
La chapelle bénéficiait d'un certain rayonnement sur les paroisses voisines, comme centre de pèlerinages. On venait notamment prier Ste Anne pour mettre fin à la stérilité et pour favoriser les accouchements.
A l'occasion des journées 2019 du patrimoine, Françoise Sudi, présidente de l’association Culture et Patrimoine et historienne, a donné une conférence bien documentée et intéressante sur chacune des chapelles d’Auzances, d'où sont tirés la plupart des renseignements ci-dessus.
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La chapelle, construite au XI° ou XII° siècle, est située sur une éminence qui surplombe la vallée de la Tardes, en face de la chapelle St Marien.
Cette chapelle est l'ancienne église du village de Châtelet Entraigues (à ne pas confondre avec le village homonyme du Châtelet-Landré, situé près du viaduc de la Tardes et connu pour ses mines d'or) ; Châtelet Entraigues fut même une commune indépendante jusqu'en 1834, commune qui porta le nom de Ste Radegonde, puis qui fusionna avec Budelière. Toujours est-il que le village disparut à la fin du XIX° ou au début du XX° siècle, victime de l'exode rural, et que seule subsiste aujourd'hui notre chapelle Ste Radegonde, avec son cimetière. A noter à l'intérieur : un autel du XI° siècle, et une statue du XVI°.
Chaque année se déroule le pèlerinage à la chapelle Ste Radegonde, à une date proche du 13 août (date de la fête de Ste Radegonde). La messe est suivie d'une procession à la fontaine miraculeuse et d'une bénédiction.
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Cette église, classée Monument Historique en 1990, a été sauvée des eaux ! Menacée par un projet de barrage sur le Cher (dont l’idée avait été lancée dès les années 1860 et finalement abandonnée en 1999), elle devait être démontée pierre par pierre, puis transférée et reconstruite à l'identique en dehors du périmètre prévu pour être ennoyé.
Chambonchard est situé à l'est de la Creuse, en limite des départements de l'Allier et du Puy-de-Dôme. À proximité du hameau de Pont-de-Rameau (ancien moulin sur le Cher) se trouve le point de rencontre de ces trois départements qui représentent autant de régions historiques : Marche (Creuse), Bourbonnais (Allier) et Auvergne (Puy-de-Dôme).
L'église est placée sous le vocable de Saint Martin de Tours. Saint Martin était un centurion de l'armée romaine, né en 316 ou 317 en Pannonie (l'actuelle Hongrie) ; il se convertit à la foi chrétienne alors que celle-ci était encore minoritaire dans l’Empire Romain. Saint Martin prônait la charité et la générosité - d’où le célèbre épisode du partage de son manteau avec un pauvre ; il ne pouvait pas donner plus que la moitié du manteau car ce vêtement appartenait pour moitié à l’armée romaine ; cette scène est illustrée par un tableau placé au-dessus du tabernacle -. Choisi comme évêque de Tours, il mourut à Candes (dans l'actuelle Indre-et-Loire) en 397. Depuis lors, il est fêté le 11 novembre, une date autrefois importante dans les campagnes car elle marquait la fin de l’année agricole et le renouvellement des baux ruraux.
L'église de Chambonchard était autrefois placée sous le patronage de l'abbaye de Chambon-sur-Voueize, avant d'être transférée à la prévôté d’Evaux. La tradition rapporte que cet édifice aurait été construit sur l’emplacement de deux autres églises plus anciennes, dont l’une d’avant le X° siècle. Le bâtiment lui-même, généralement daté du XII° siècle, a sans doute été rallongé – c’est ce que laissent supposer les deux niveaux du toit – pour contenir une population devenue plus importante. Dans l’édifice, face au chœur et à gauche, a été mise au jour une nécropole antérieure à la construction de l’église actuelle.
La nef à chevet plat a été construite en pierres de taille de granit. La façade occidentale est surmontée d'un clocher-mur percé de deux arcades campanaires (mais une seule cloche subsiste, voir la 1° photo). Sur les murs intérieurs des faces Est, Nord et Sud subsistent quelques traces d’un décor malheureusement très dégradé (voir la 3° photo). Ce sont des sondages réalisés en 1987 sur la voûte du chœur qui ont fait découvrir ces très intéressantes peintures murales, remontant probablement au XIV° siècle ; ce décor a été réalisé sur un mortier sec et à la détrempe, dans les tons ocre-rouge et jaune sur fond blanc. La voûte du chœur laisse voir un Christ en Majesté (3° photo), au nimbe crucifère, bénissant et entouré d'une mandorle sur un fond composé d'un semis de fleurs. L'arc triomphal est décoré, à l'intrados, de plusieurs scènes sous forme de petits tableaux juxtaposés représentant les travaux des mois.
La longue incertitude quant au destin du bourg et de son église a malheureusement entrainé la disparition de plusieurs statuettes. Un évêque non identifié, privé de sa crosse et de sa main gauche (voir la 4° photo), une Vierge à l’Enfant en bois peint du XVIII° siècle (voir la 2° photo) et une Sainte Anne du XVIII° siècle subsistent encore, ainsi qu’une série de tableaux à l’encre de Chine dont l’un évoque le Christ comparaissant devant Pilate, tandis que la foule réclame sa mort.
A l’extérieur, dans le mur du chevet, se trouvent trois pierres en saillie représentant des têtes humaines et dites « les trois seigneurs » ; elles ne sont sans doute que des corbeaux remployés (grosses pierres en saillie sur le parement du mur, placées pour supporter une poutre). On dit ici qu’elles veillent farouchement sur le terrain qu’elles dominent et qui appartient à l’église...
D'après un texte rédigé par l’OT Creuse Confluence Tourisme sur la base de divers documents fournis par la mairie, dont le livret « Si Chambonchard m’était conté ». Crédit photos : Combrouze-Lafaye, Catherine - © Ministère de la culture ; © Conseil Général de la Creuse, Conservation des antiquités et objets d'art.
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Petite commune au milieu des vallées et des côteaux, traversée par la rivière « La Tardes », Le Chauchet est un endroit où l'on n'a pas pour habitude de s'ennuyer.
Depuis au moins trois millénaires, des personnes peuplent ce territoire qui aujourd'hui compte seulement une centaine d'âmes. Si les activités traditionnelles, en particulier la poterie, aux villages de Cherchaud et de La Villetelle, ont disparu, les Chauchetois ne manquent pas d'idées et d'initiatives. En vous promenant sur place, les agriculteurs vous parleront de leurs productions (viande, lait, pommes...) et de leurs structures (méthanisation, photovoltaïque). Un autre habitant évoquera avec vous sa passion pour l'aviation. Dans le bourg, pas besoin de label, les habitants rivalisent de savoir-faire afin de fleurir les environs... La municipalité n'est pas en reste et accompagne un projet éolien tout en essayant de favoriser les nouvelles installations avec la restauration d'anciennes maisons du bourg. Les associations s'activent pour faire vivre le lien social, en particulier à la fin août où la population est multipliée par dix... Bref, beaucoup d'énergie et d'ambition pour l'avenir d’une si modeste commune.
Pour autant, voici plusieurs années que les Chauchetois s'inquiétaient de l'état de leur église, symbole du savoir-faire des bâtisseurs d'antan. On ne sait pas exactement depuis combien de temps elle orne la place communale. L'édifice, placé sous les vocables de Saint-Julien-de-Brioude et de la Nativité de la Vierge, a été remanié à plusieurs reprises, notamment au milieu du XIXème siècle. C'est probablement à ce moment-là que le clocher actuel a été construit. Pour mettre fin aux outrages de la météo, les Chauchetois ont décidé de renouer avec le côté débrouillard de leurs aïeux, en mettant en place un mécénat qui a rencontré un vif succès. Cela a permis et permettra de restaurer intégralement la couverture de la flèche du clocher mais aussi des vitraux endommagés ou le mécanisme des cloches. C'est d'ailleurs lors du baptême de la cloche Marie-Léonie, en 1887, qu'a eu lieu le précédent grand mécénat pour cette modeste église.
Si de nouveaux dons arrivent encore, les travaux de remise en état ne manquent jamais dans les bâtiments pluri-centenaires ; les organisateurs du mécénat ont décidé de remercier tous les donateurs lors d'une cérémonie le 8 septembre 2018 : procession et messe à partir de 9h30 sous la présidence de notre évêque Mgr Bozo. Ce jour est également marqué par une procession traditionnelle de dévotion à la Vierge entre l'église et un sanctuaire situé en bas du bourg. Tous les mécènes Chauchetois et leurs généreux donateurs se retrouveront alors autour d'un verre et d'un buffet convivial. Un moment sympathique à partager à l'ombre du clocher, bien entendu.
En savoir plus sur l'église du Chauchet (photos), sur le mécénat mis en place pour la rénover
La ville d'Évaux les Bains est connue dès l'époque gallo-romaine pour les propriétés thérapeutiques de ses eaux minérales, en rhumatologie et en phlébologie.
L'abbatiale romane St Pierre et St Paul a été classée monument historique dès 1841. Sa construction remonte aux XI° - XII° siècles, néanmoins certains éléments (en particulier des sculptures) sont encore plus anciens, puisqu'ils datent de l'époque carolingienne (IX° siècle) ; ils ont probablement été récupérés d'une précédente église. La guerre de Cent Ans fut la cause de gros dégâts, et la nef fut reconstruite au XV° siècle, dans le style gothique. Au XVII° siècle, c'est une disette financière qui provoqua un manque d'entretien : la voûte de la nef, le choeur et le transept s'écroulèrent ; la reconstruction prit un demi-siècle. Enfin, en 1942, un incendie ravagea la toiture, le retable, les stalles du choeur ; la reconstruction se fit dans un style beaucoup plus sobre et dépouillé, mettant en valeur la magnifique architecture du bâtiment. La voûte actuelle, en forme de carène de bateau inversée, est en planches de châtaignier, d'une couleur brun clair qui se marie bien avec la teinte de la pierre, particulièrement quand le soleil est au rendez-vous...
Mais pourquoi a-t-on construit une si grande et si belle église à Évaux ? Pour accueillir les foules de pèlerins qui venaient visiter les reliques de l'ermite St Marien, saint patron de notre paroisse "St Marien en Combrailles". A noter que ces reliques ont traversé sans dommage les dramatiques événements dont a souffert l'édifice ; elles sont aujourd'hui dans une châsse-reliquaire, chef d'oeuvre de menuiserie et sculpture sur bois du début du XVII° siècle (restaurée au XX° siècle).
Et pourquoi cette église est-elle placée sous le double patronage des saints apôtres Pierre et Paul ? Parce qu'on les fête simultanément, le 29 juin... ce qui n'explique pas pourquoi ce n'est pas St Marien qui a été choisi pour la dédicace de cette église... mais St Marien brillait par sa modestie et son humilité.
Photos (cliquer sur l'imagette de votre choix, puis cliquez sur la photo pour l'agrandir) : 1- le clocher ; 2- la nef et sa voûte en châtaignier, en forme de carène de bateau ; 3- statue de la Déploration du Christ.
En savoir plus sur l'église abbatiale St Pierre et St Paul d'Évaux les Bains
En savoir plus sur les éléments d'architecture et de sculpture et sur la datation , en particulier sur le clocher.
La charmante église des Mars remonte au XIII° ou XIV° siècle, mais elle a été remaniée à plusieurs reprises (XVI°, XVII°, puis XIX° siècle). Une restauration complète a été réalisée au début du XXI° siècle, ce qui lui a redonné un aspect clair et gai, tout pimpant.
Sur le plan architectural, elle se compose d'une nef unique à voûte en berceau brisé, complétée par un clocher porche, une chapelle latérale voûtée en ogive, et une sacristie. Le chevet plat est percé d'une grande ouverture remplie par le lumineux vitrail de St Médard (photo ci-contre). Le tabernacle est en métal.
Le patron principal de cette église est l'évêque St Médard de Noyon (celui auquel la tradition populaire accorde une influence sur la météo...) et la patronne secondaire est la reine Ste Radegonde, épouse du roi Clotaire I° et belle-fille du roi Clovis (VI° siècle).
A noter : les habitants des Mars s'appellent les Marsiens et les Marsiennes.
Voir plus d'images de cette église.
Ci-contre : Messe de la fête de Ste Radegonde 2019 en l'église des Mars. Le vitrail derrière l'autel représente St Médard (à droite, avec une auréole et un vêtement rouge) qui donne son cheval à un chevalier pauvre (à gauche, en bleu). Le cheval est au second plan, à gauche. Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
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Rougnat est situé à 3 km au nord d'Auzances, sur la D996 en direction d'Évaux les Bains. Des restes d'une villa gallo-romaine ont été découverts au village de Cujasseix, attestant d'une occupation très ancienne de la région.
L'église paroissiale St Laurent de Rougnat a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques le 9 septembre 1935, et son décor intérieur le 30 octobre 1952. Ses parties les plus anciennes remontent au XIII° siècle. Elle est surtout connue pour ses magnifiques boiseries de style Louis XV, et pour une série de tableaux religieux attribués au peintre italien Giovanni Domenico Lombardi (1682-1752, né et mort à Lucques près de Florence).
Le clocher ancien s'écroula à la fin du XIX° siècle ; un nouveau clocher a été construit en 1933. Les boiseries et les tableaux ont été nettoyés et restaurés en 1962-1963.
Ci-contre une vue de l'autel avec son tabernacle, surmonté d'une sculpture représentant la Vierge Marie montant au Ciel (Assomption) ; le triangle au-dessus de sa tête symbolise la Trinité. Bois peint imitation marbre et dorures, époque baroque finissant (XVIII° siècle).
Pour en savoir plus sur l'église de Rougnat
Pour voir d'autres oeuvres de Giovanni Domenico Lombardi.